Le cerf-volant est une activité qui fascine les petits et les grands depuis des centaines d’années. Pour le plaisir ou pour le sport, le cerf-volant n’a pas fini de nous faire rêver !
L’invention du cerf-volant est attribué aux chinois et remonterait à plus de 2000 ans. Particulièrement présent au moyen-orient, le cerf-volant fait l’objet de nombreux rassemblements et de festivals partout autour du globe.
Le cerf-volant peut prendre toutes les formes, grandes ou petites, dragon géant ou perroquet multicolore. Il est initialement fabriqué à l’aide de papier tendu sur des baguettes flexibles. Avec le temps, la voile s’est transformée en tissu nylon et la structure de bois en joncs de carbone ou de fibres de verre. Mais le plaisir reste le même !
Les enfants préfèrent les cerfs-volants monofils avec une seule corde, très faciles d’utilisation. Peu chers, il suffit de tirer sur le fil pour les mettre en mouvement. Un jeu d’enfant…
Les grands apprécient plutôt les cerfs-volants avec 2 ou 4 lignes. Que ce soit pour le pilotage artistique, la traction ou simplement le bonheur de voler, l’apprentissage du cerf-volant est assez rapide. D’autant que les cerf-volistes sont légion sur les plages et qu’ils partagent volontiers leurs bonnes ficelles !
Le cerf-volant acrobatique pilotable fait quant à lui l’objet de concours et on le retrouve chaque été sur tous les festivals qui jonchent les côtes françaises. Berck, Dieppe, Notre-dame-de-monts ou Marseille, il existe aujourd’hui des dizaines de festivals de toutes tailles où les pilotes partagent leurs prouesses et enchaînent les figures acrobatiques lors de ballets chorégraphiques qui sont de véritables exercices de précision sur fond de musique.
D’autres s’affrontent au cours de combats de cerfs-volants dans la plus pure tradition japonaise avec des cerfs-volants « Rokkaku ». Certains optent plutôt pour la traction et utilisent des cerfs-volants de traction ou ailes de traction pour se faire tracter, pour sauter ou même pour rouler sur de drôles d’engins à 2 ou 4 roues.
Tous ont en commun l’amour d’une activité en communion avec la nature et non polluante ou l’homme tire modestement parti de la puissance d’Éole pour jouer à la force de ses poignets avec des bouts de tissus 😉
Auteur de cet article : Benjamin Chapron